Ateliers de cocréation Son + Lieu


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✶ Atelier #1

23 octobre 2023

Les ateliers de cocréation Son + Lieu sont des sessions d’exploration d’environnements urbains, intégrées dans une approche collaborative. En petits groupes, nous nous concentrons sur les sons, les images, les objets, les gestes et les sensations qui influencent notre perception des lieux, dans le but de susciter des expériences créatives spontanées. La première session a eu lieu autour de la Faculté de musique de l’Université de Montréal le lundi 23 octobre 2023, de 10 heures à midi. Cette activité s’est déroulée en trois étapes : une phase de repérage, suivie de l'assemblage des éléments découverts, pour finir par une performance improvisée.

   

Participant·es : Mathieu Arsenault, Léa Boudreau, Simon Chioini, Antoine Goudreau et Andréanne Martel

Matériel : 2 haut-parleurs sans-fils, enregistreuses portatives, radio portative, équipement de captation audiovisuel, objets trouvés (clôtures, cone organge, poubelle de métal, palette de bois, morceaux de métal et débris divers)

Cette première expérience s’est déroulée dans un cadre très ouvert, permettant aux participants de créer un assemblage éphémère et spontané. Elle a été suivie d'un exercice d'improvisation individuel, où chaque personne devait interagir avec l'assemblage, à tour de rôle. Ainsi, nous avons jeté les bases d'un processus collaboratif et instinctif, où l'écoute du lieu, des autres et de soi-même s'avère primordiale. Le groupe n'avait pas pour objectif un résultat précis, mais cherchait plutôt à instaurer une démarche liée à ce moment particulier.



✶ Atelier #2

13 novembre 2023

Cette deuxième séance s’est déroulée dans un terrain vague au cœur du quartier Chabanel, situé à Ahuntsic-Cartierville, au nord de Montréal. Cet espace étendu et délaissé, entouré d’immeubles commerciaux, abrite une végétation sauvage émergeant parmi des résidus de béton. Le sol, sujet à des inondations régulières, révèle parfois des îlots et des ruisseaux miniatures. Lors de notre visite le 13 novembre 2023, de 10 h à midi, cette zone était gelée, offrant un paysage singulier.

     

Participant·es : Mathieu Arsenault, Marie Anne Bérard, Léa Boudreau, Simon Chioini, Zakary Colello, Antoine Goudreau, Sarah Lecompte-Bergeron et Andréanne Martel

Matériel : 4 haut-parleurs sans-fils, enregistreuses portatives, radios portatives, capteur d’ondes électromagnétiques, robots miniatures, équipement de captation audiovisuel, batterie portative, objets trouvés (bâche, cône orange, morceaux de glace, morceaux de métal et débris divers)

Après une brève séance de repérage individuel, les participants se sont à nouveau regroupés autour des haut-parleurs disposés en carré. Sans se consulter, ils ont immédiatement commencé à interagir avec divers objets et sonorités trouvés sur place. Cette exploration a ensuite donné lieu à des improvisations collectives, à travers lesquelles des écosystèmes sonores ont émergé. Une plus grande importance a également été accordée à la documentation, qui constitue un aspect essentiel et un défi dans une démarche contextuelle.



Journal de recherche-création


Processus créatifs et pratiques de l’écologie du son : formulation de modèles pour les musiques électroacoustiques


Janvier 2023 ︎︎︎

✶ À venir...

1er janvier 2023


Décembre 2022 ︎︎︎︎︎︎

Fenêtre... assemblage — performance installative dans le foyer de la Salle Claude-Champagne

14 décembre 2022

Performance présentée le 14 décembre 2022 dans le cadre de la série de concert Ultrason.


Novembre 2022 ︎︎︎︎︎︎


✶ Éléments sensoriels et exploration spatiale

9 novembre 2022

Assemblage d’éléments sensoriels pour la création d’une performance installative.

À venir...


Octobre 2022︎︎︎︎︎︎

✶ Matériaux : prise de son de terrain

31 octobre 2022

Retour sur deux séance de prise de son de terrain.

À venir...



✶ Création décembre 2022 — Projet pilote pour un projet d’écologie du son

28 octobre 2022

Objectifs et questionnements.

À venir...



✶ Programmation Max

27 octobre 2022

Quel est l’apport d’un outil de programmation comme Max dans la conception d’une œuvre en lien avec l’écologie du son ?

À venir...



✶ Matériaux : synthèse analogique

25 octobre 2022

Quel rôle occupe la synthèse analogique en lien avec l’écologie sonore ?

À venir...



✶ Études et exercices (automne 2022)

4 octobre 2022

En attendant d’entreprendre la création in situ, j’entamerai différentes études en lien avec mon sujet de recherche. Ces exercices me permettront de développer ma réflexion en prévision de la conception d’une première œuvre.

Chacune de ces études pourra être pensée en rapport aux autres afin d’engager une pratique artistique cohérente. Cette démarche pourra être reprise, à différents égards, sur le terrain.


  • Programmation Max :

    • Créer des outils qui serviront potentiellement dans la création
      • Par exemple : un spatialisateur, un synthétiseur paramétrique, un outil de traitement en temps réel ?
      • Expérimenter de façon instinctive, observer les résultats et faire des liens entre les aspects qui fonctionnent le mieux
      • Chaque outil peut tendre à utilisation précise et singulière, répondre à un intérêt défini

  • Recherche sur le terrain

    • Partir à la recherche de lieux significatifs
    • Documenter ces rencontres
      • Prise de son
      • Photo
      • Journal

  • Explorer la synthèse

    • Création de nouveaux matériaux
    • Mise en rapport des matériaux avec les explorations sur le terrain
    • Questionner le rapport de la synthèse au projet de création

  • Élaborer et animer des exercices collaboratifs

    • Quelles thématiques ?
      • Place du corps dans l’espace
      • Perception du lieu dans l’expérience sonore
      • La perception multisensorielle
    • Quels types d’activités ?
      • Par exemple : atelier de prise de son, exercice d’écoute active, jeux sonores spatialisés 

  • Entamer des exercices de création personnels

    • Composition de courtes séquences à partir des matériaux
    • Préparation d’une courte performance électroacoustique en lien avec l’espace et l’environnement
      • En utilisant, entre autres, les outils programmés dans Max





Septembre 2022︎︎︎︎︎︎

✶ Première ébauche pour la conception d’une œuvre in situ

27 septembre 2022 





Terrains urbains

20 septembre 2022

À la base d’une recherche sur l’écologie du son se pose la question du milieu, puisque chaque environnement entraînement nécessairement en enchevêtrement de caractéristiques et de relations distinctives. Dans l’optique d’une démarche de création in situ, il est nécessaire de se questionner sur le choix du terrain de recherche-création, sans oublier que cette réflexion fait déjà partie du projet de composition.

Pour cette première œuvre, j’ai choisi d’investir un lieu en zone urbaine, d’abord par souci de proximité d’avec mes propres milieux, communauté et style de vie, et en raison de la relation particulière qui relie nature et culture dans la ville.

Mais quel lieu pourra accueillir la recherche et la création ? Quelles en seront les caractéristiques ? Les sonorités ? Quelle communauté l’habitera ?

Comme premier exercice, j’émets ici l’hypothèse de certains archétypes urbains de milieu de recherche en tentant de les caractériser.
  • La zone revitalisée :

La zone revitalisée correspond à un espace d’abord laissé à l’abandon, puis réinvesti par un urbanisme contemporain et souvent lié aux besoins de la communauté (sports, loisirs, arts, culture, détente).

Exemples : Parc linéaire du Réseau-Vert (ainsi que le Skatepark Van Horne et l’Entrepôt 77), la Plage urbaine de Verdun ou le futur Parc des Gorilles.

- Aménagement contemporain, propre, durable, innovant
- Signe d’une certaine gentrification
- Vivant, dynamique, habité par une vie culturelle organisée
- Ambiance sonore de la socialisation (musique, conversations, circulation)
- Communauté locale, touristique, artistique, et travailleurs·euses
  • Le parc ou le jardin :

Espace public circonscrit et séparé de la vie urbaine, aménagé de façon à reproduire un paysage naturel destiné à la contemplation. Lieu de détente et de récréation. La nature y est inscrite de façon artificielle ou planifiée. L’interaction avec l’environnement suit le plan d’un aménagement, le parcours des sentiers et l’abord des bosquets.

Exemples : le Jardin Botanique, le parc du Mont-Royal, leParc-nature de l'Île-de-la-Visitation.

- Nature balisées et protégées
- Pause ou rutpure d’avec le rythme de la vie urbaine
- Ambiance sonore calme, plus naturelle
- Communauté locale
  • Le secteur industriel :

Éloigné des espaces de vie, le secteur industriel évoque une concentration de bâtiments ouvriers, spacieux, massifs et habités par une machinerie imposante. Son cycle est régulé par le rythme du travail. La faune et la flore y sont majoritairement absentes.

Exemples : le Secteur industriel de la Pointe-de-l’Île, le Port de Montréal, les environs du bassin Peel.

- Nature quasiment absente en dehors d’une faune et d’une flore sauvage
- Évoque la saleté, la pollution, les débris
- Rythme du travail, des machines, du transport de marchandise
- Ambiance sonore bruyante, agressive, machinale
- Communauté de travailleurs·euses, d’ouvriers·ères, de passage par nécessité
  • Le terrain vague :

Espace souvent cloisonné, propriété privée ou municipale dont l’accès est restreint ou interdit. On y trouve les traces ou les ruines d’une ancienne occupation et de la désertion, ou celles des traversées clandestines. Terrain d’un potentiel, d’une mise en attente.

Exemples : terrain vague de la Cité de la mode, le Parc des Possibles, le Jardin du Crépuscule, la carrière Francon.

- La nature reprend graduelle le dessus sur les ruines
- Calme plat, en dehors de la vie urbaine
- Géographie marquée par d’anciennes occupations
- Ambiance sonore de l’isolation, de la désertion, de l’éloignement
- Communauté absente, clandestine, ou qui observe à distance
  • Le centre urbain :

Au cœur de la ville, le centre urbain abonde en commerces, en services et en loisirs. La vie humaine y occupe toute place et s’articule à un rythme rapide, constant.

Exemple : le centre-ville de Montréal

- La nature quasi absente, qui apparaît sous forme décorative
- Rythme rapide de la vie urbaine, du travail, de la consommation, de la circulation
- Géographie à échelle humaine et architecturale
- Ambiance sonore urbaine, surtout marquée par la circulation automobile
- Communauté diversifié, internationale, touristique, d’affaire, de passants
  • Le pôle culturel :

Lieu dynamique rattaché au centre urbain, mais où la place est réservée au spectacle et aux rencontres artistiques. Un plus grand espace est laissé à la contemplation, aux rencontres, à la déambulation et à la découverte. La nature s’y inscrit à fins décoratives.

Exemple : la Place des Arts

- Aménagement de la nature dans un but d’enjoliver
- Monde des arts et du spectacle
- Ambiance sonore urbaine, musicale, festivalière
- Communauté diversifié, internationale, touristique, artistique



Pistes de réflexion pour une première œuvre

13 septembre 2022
Choix d’un lieu significatif au cœur d’un espace urbain :

  • En raison d’une problématique environnementale ?
  • Une géographie ou un lien particulier à la nature ?
  • Un reflet de nos relations à la nature en milieu urbain ?


Approfondir mon sujet de recherche :

  • Quelques lectures en lien avec la thématique de l’œuvre pour nourrir la composition et la documentation
  • Séminaire Cultures, natures, savoirs


Trouver des collaborateurs·rices :

  • Collaborer avec d’autres disciplines artistiques afin de sonder le terrain et pour inclure dans la création
  • Recherche scientifique, partage de connaissances sur l’écologie du lieu
  • Entamer un exercice de création collaboratif ou communautaire


Développer des méthodes et des outils inspirés de l’écologie et l’environnement :

  • Conceptualiser un environnement de composition écosystémique (programmation)
  • Employer l’analyse de données, potentiellement recueillies sur le terrain
  • Concevoir des processus interactifs (avec l’environnement, avec les collaborateurs·rices, avec la communauté et le public)


Sonder le lieu de création :

  • Documentation multimédia et recherche de matériaux sonores
  • Recherche quant au positionnement culturel et naturel du lieu
  • Exercices de création in situ, incluant les collaborateurs·rices

Composition de l’œuvre :

  • Mettre en place les divers éléments de la recherche pour composer une œuvre musicale
  • Forme hybride événementielle, expérientielle, non linéaire, interactive, communautaire, collaborative, relationnelle, situationnelle...
  • Événement public


Journal de bord — dévoiler le processus créatif, révéler une multiplicité de perspectives :

  • Employer divers récits, divers médiums
  • Médiation entre diverses formes, diverses voix
  • Rendre le processus créatif accessible, reproduisible dans la vie quotidienne
  • Conscientiser le public à l’environnement, principalement à travers le son
  • Tisser des liens entre le son et l’environnement par l’entremise d’une pluralité de médiums



➣ Inspirations

« Le progrès, ce n’est pas de faire éclore des routes dans des paysages déjà merveilleux, mais de faire éclore la réceptivité dans des cerveaux humains qui ne le sont pas encore. » (Leopold, 1949, trad. 2000)

« Car ce qu’on appelle la “nature” n’est pas d’abord ce système autonome postulé par le savoir philosophique ou scientifique, mais cette puissance qui, s’actualisant à travers une multiplicité de corps, se déploie incessamment comme ouverture et mouvement illimité, c’est-à-dire comme naturer. » (Bartolie et Gosselin, 2019)

« Avoir l’attitude de l’artiste suppose inventer d’autres modes de vie possibles. » (Pardo Salgado, 2017)

« Il s’agit de commencer à s’arrêter de penser le sonore en tant qu’objet ou matière, et de le penser plutôt en tant que milieu d’événements transitoires et situés, et plus particulièrement comme milieu “de relation” ». (Di Scipio, 2017)

« En s’orientant vers le champ des déterminations sonores, la pensée musicale se place au niveau de l’événementialité du son : autrement dit, l’écriture du “sonore”, sous la diversité de ses angles, fait partie intégrante de l’écriture musicale, du stade initial des conditions de l’émission du son aux régimes d’énergie qui l’entretiennent, de sa projection, sa diffusion et sa propagation, jusqu’à la conception de sa réception dans un espace acoustique. » (Criton, 2016)

« La plupart des pratiques créatives portant sur l’expérience du son comme événement ne se traduisent pas dans des objets techniquement reproductibles. Dans cette perspective, les façons de présenter ainsi que les moyens de mise en présence sont plus importants que les manières de représenter. » (Di Scipio, 2016)

« Ainsi, “l’écologie sonore” serait l’étude des rapports entre les êtres vivants et le milieu sonore, mais pourrait aussi véhiculer l’idée d’un équilibre à trouver entre l’homme et son environnement sonore par la protection de ce milieu. » (Bonnet et Pelé, 2016)

« Une musique écologique est une musique qui permet d’habiter le monde en sa totalité. Cela implique d’atteindre la complexité en s’éloignant du désir de céder à une fragmentation qui simplifie le monde pour mieux l’expliquer. S’il s’agit d’habiter le processus qu’est le monde, il n’est pas possible de l’encadrer par des petites parties qui offrent un sens unique. Il faut porter l’attention à la polyphonie du monde. » (Pardo Salgado, 2016)

« And in the air we find ourselves together, and in doing so we can account implicitly for the more conceptual and historic locations for audio’s potency. Air is the material for the composition of a commons. Audio is an ephemeral social architecture made of air. » (Silver, 2014)

« L’écoute consiste en la co-création d’un sujet (l’intention de l’auditeur) et d’un objet (l’œuvre musicale, le son) – sujet et objet étant à prendre dans leur acception phénoménologique. Elle est également située et élabore son autonomie dans son interaction avec un environnement. Il y a donc trois éléments : le sujet, l’objet et ce que l’on pourrait appeler le milieu (sonore). » (Solomos, 2018)

« Sound is not only of the human, it undermines human exceptionalism; everything vibrates on some frequency and is touched by vibration, regardless of how imperceptible to human sensibility this might be. » (Kanngieser, 2015)

« ... il s'agit, à chaque fois, de se pencher sur ce que pourraient être des dispositifs de production de subjectivité allant dans le sens d'une re-singularisation individuelle etlou collective, plutôt que dans celui d'un usinage mass-médiatique synonyme de détresse et de désespoir. » (Guattari, 1989)




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